L’eau, l’air, le feu, la terre, le plastique…
Réfléchir à l’échelle de son territoire pour finalement raconter une histoire plus globale et comprendre que l’on fait parti d’une même entité terrienne.
Avec la série « Aqua ou les mouvements du littoral », l'eau est l'élément qui façonne et qui fascine. Source de vie, puissance éperdue qui modèle notre monde et que rien n’arrête lorsqu’elle se déchaine.
Cette série a été initié lors de déplacements en avion en direction de Lacanau pour des missions de surveillance photographique du littoral Canaulais.
Prendre de la hauteur est toujours idéal pour comprendre son environnement. Cet océan n'est que puissance, et son avancée sur le trait de côte est inexorable.
Tirages papier baryté,contrecollé sur dibond 60x80cm, encadrement caisse américaine
Comment parler visuellement d’un fluide ?
J’ai choisi d’en montrer ses effets.
« Anémomorphosis » est une série initiée il y a deux ans, la plupart sont faites à la chambre photographique.
En bord de mer, ces arbres poussent en dépit du vent, des embruns, du manque d’eau ou de terre. On les appelle les arbres sacrificiels. Ils ne sont pas exploités par l’homme car trop tortueux, mais servent de rempart pour la forêt secondaire, à l’abris grâce à eux.
Prendre le temps pour les photographier et compléter cette prise d’identité par leurs empreintes au charbon sur du papier.
Je les révèle ainsi deux fois : leur image est associée à leur code génétique.
Série en cours. 15 à 20 arbres . Empreintes, pièces uniques, papier Canson, charbon de bois, fixatif.
Les couleurs des minéraux avec leur oxydation, trouvés tels quel sur certaines plages du littoral Médocain font de magnifiques tableaux abstraits. Ils témoignent de la richesse de la constitution de nos sols.
Cette série « terra minéra » est aussi la continuité de l’eau et l’air.
En parlant de cet infiniment petit, on se rapproche des images prises de la terre en orbite. Ou déforestation et réchauffement climatique sont révélés par nos satellites.
La série « embrasement » est constituée d'assemblages d'images.
Elle rappelle dans nos imaginaires une actualité qui terrorise : la terre qui brûle et se réchauffe.
Nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène, l’homme a imprégné son environnement de plastique.
Cette matière, utilisée à outrance, se fragmente, se transforme et se retrouve partout sur notre planète : on le mange, le boit, le respire tout autant que les autres éléments.
« Le plastique c’est fantastique » : série all over de plastique